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La 'douce' folie policière d'un 13 juillet ordinaire à Montreuil

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Les forces de l'ordre s'exercent la veille du 14 juillet pour préparer la parade du lendemain.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, lundi 13 juillet à Montreuil en fin de journée contre les violences policières. Des affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre. Le rassemblement était appelé en soutien après qu'un jeune réalisateur, Joachim Gatti, ait été blessé le 8 juillet dernier par un tir de flash-ball, et qui a perdu un œil. «Il m'en reste un et avec lui une haine sourde», a-t-il fait lire au cours de la manifestation.

Les antécédents: Mercredi 8 juillet à la nuit tombée, les forces du maintien de l’ordre ont massivement tiré au flashball sur les participants au rassemblement de soutien aux expulsés de la Clinique, un immeuble de Montreuil (93) occupé par des jeunes squattes depuis quelques mois. La Clinique, en référence à des expériences semblables en Italie, avait pris la forme d’un «centro sociale» à la française : logements, projections de films, journal, défense des sans-papiers, repas…

Les faits: Manifestation de Montreuil du 13 juillet la police recogne. Voilà un témoignage SMS sur cet événement

"Petit compte rendu rapide dernières nouvelles Vers 19 heures nous nous sommes retrouvés entre 500 et 600 personnes pour un rassemblement en solidarité avec Joachim qui a perdu un oeil par tir de flash ball , suite a l'expulsion du squatt de la clinique, rapidement on part en manif sauvage en tentant d'aller vers le commissariat de Montreuil , une véritable muraille de flic nous attends , il y a du baceux, du crs, du mobile, du civil, du car avec des grilles anti émeute, les environs de la mairie et de la porcherie locale sont repeint de bleu Demi tour rue de Paris direction croix de chavaux cent mètres plus loin c'est une armée de mobiles qui nous attend il seront copieusement arrosés de pétards, de fumigènes et de feux d'artifice, on arrive tant bien que mal à se faufiler par une petite rue direction les rues piétonnes , il est environ 20h45 on arrive devant le marché de la croix de chavaux pas loin de l?ex squat de la clinique, et la on subis une charge et un gazage d'une violence inouïe les baceux sont encore plus déchaînés et haineux que leurs copains les mobiles. L'affrontement avec les keufs va durer quelques minutes mais ceux-ci ont l'air bien décidés à casser une fois de plus du manifestant, re coups de tonfas, re gazage intense , on finit donc par se disperser suite aux charges, l'infâme chasse au facies des baceux commence, douze camarades sont arrété-es dans les petites rues alentour, on apprend un peu plus tard qu'on les a conduit au commissariat de Bobigny ils seront finalement relaché-es au compte goutte au cour de la nuit On n'a pas plus de nouvelles pour l'instant si vous en avez merci de nous en informer dans les commentaires [ ...]"

Le sieur Gatti est la cinquième personne depuis le début de l’année à perdre un œil suite à un tir de flashball. On ne compte plus les fractures du nez, de la mâchoire ou des pommettes dues à ces engins de mort pour lequel le slogan du fabricant est «une arme de défense révolutionnaire». La dotation en flashball de la police a été appuyée par l’argument que ces armes seraient «non létales» (taser, flashball, et maintenant «lanceur 40», plus puissant) et que leur usage serait rigoureusement encadré. Les faits démontrent qu’il n’en est rien. Que l’on habite un quartier de banlieue où la police harcèle quotidiennement la population, que l’on s’oppose aux arrestations de sans-papiers, que l’on manifeste pour contester tel ou tel aspect d’un ordre social profondément inégalitaire, il est de plus en plus fréquent de se trouver dans la ligne de mire d’un policier prêt à dégainer. Assurée de son immunité, la police utilise en effet ces flashball sans hésiter à s’en servir de manière à occasionner le maximum de dégâts. Pour terroriser les manifestants et dissuader toute insoumission, on tire à la tête, on blesse, on éborgne...

Elle est belle notre république...

> Clémentine Autan, journaliste, en a fait une chronique perspicace
> Dominique Voynet, maire de Montreuil, a dénoncé les violences policières
> Un journaliste stagiaire du Monde raconte sa garde à vue.
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La loi anti-bandes sème la panique jusque dans la bande à Sarko


La loi anti-bande sème la panique jusque dans la bande à Sarko

Avec la nouvelle loi anti bandes on est fait comme des rats. Merci qui? Merci Monsieur Estrosi (curieux comme le député-maire de Nice a un nom qui me rappelle celui de... Sarkozy, bien sûr. Et hop, encore un de plus à qui le cumul des mandats ne donne pas froid aux oreilles)

Passons. La loi anti bandes de Sarkoestrosi, comme la loi anti casseurs dans les années 70, réintroduit la notion de responsabilité collective. Par exemple, si vous vous retrouvez dans une manif à côté d'un type en keffieh palestinien avec, dans son sac à dos, trois cocktails molotov, les oeuvres complètes de Bakounine, 500 boulons, en plus d'un guide intitulé "Comment découper un CRS en fines rondelles", que vous êtes vous même un non violent convaincu, lecteur de Khrisnamurti, qui ne mange que des yaourts macrobiotiques au lait de chèvre autogéré pour ne pas risquer de faire du mal au bifidus actif qui a dans les autres et qui condamne Yves Duteuil pour la brutalité de ses positions politiques... eh bien si vous vous faites ramasser par les flics en même temps, vous et votre voisin de manif, votre compte est bon. Au gnouf avec Julien Coupat et pour trois ans. Carrément.

C'est dire si certains sont en mauvaise posture pour les horreurs dont ils font agonir le chef de l'Etat... Eh oui, on a eu tort de critiquer cette malheureuse Ségolène Royal qui n'a fait qu'anticiper l'entrée en vigueur de cette loi anti-bandes en l'élargissant à l'international: quand Sarko dit une connerie sur les étrangers, Ségolène s'excuse au nom du reste de la bande, à savoir nous, la France. Elle n'a fait qu'appliquer la notion de "responsabilité collective".

Maintenant, si vous persistez à lire ce qui vient ci-bas, vous serez bon pour la tôle car passible de complicité dans la commission d'un flagrant délit EN responsabilité collective. Soyez-en averti.

- "Casse-toi, pauvre con";
- "Carla n'a pas plus de voix que Jane Birkin avec une rhinofaryngite";
- "Dominique de Villepin est beau gosse, et quand il court en caleçon sur la plage on dirait Burt Lancastaer dans Tant qu'il y aura des hommes, alors que d'autres ressemblent plus à un passe partout du type Louis de Funes";
- "Jacques Chirac n'est peut-être pas très intelligent mais lui au moins est à 72 % d'opinions favorables";
- "Barak Obama est élégant et vanté par la presse internationale, il n'est pas présenté par tout comme le petit frère de Sylvio Burlosconi."


Non, il serait tout à fait regrettable que cette notion de responsabilité collective s'applique à nouveau dans notre droit pénal. Cela voudrait dire qu'à terme, un garçon comme Frédéric Lefebvre, pour ne pas prendre le risque de compromettre tous les potes de sa bande, pardon tous les compagnons de son parti, ne pourrait plus nous amuser et nous distraire par ses multiples mots d'esprit, comme par exemple, quand il traite les syndicalistes antillais de "tonton macoutes" ou qu'il suggère que Ségolène aurait besoin d'un suivi psychologique.

Et ça serait vraiment dommage pour la qualité du débat politique en France.
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Un bébé singe rit comme un enfant si vous le chatouillez


C'est une histoire de celles qui marquent. Et pour s'en rendre compte il faut réaliser une étude -chez nos hommes politiques, on parlerait de "mettre en place un commission d'enquête". S'il vous plaît ne me demandez pas de me mettre à étudier des choses beaucoup plus transcendantales, des choses essentielles, car je ne touche pas de commission pour faire ce que je fais (écrire ce billet).

Donc, un groupe de scientifiques américains et allemands a conclu que lorsqu'on chatouille un bébé gorille ou chimpanzé, le primate éprouve la même attaque de fou rire qu'un enfant.
Nos éminences remarquent encore: "ce qui a attiré le plus notre attention c'est le fait que les chatouilles produisent exactement la même réaction et les mêmes sons chez les gorilles que chez les orangs-outans". La zoologiste pionnière de l'étude, a mis plus de dix ans pour emmagasiner les sons qu'émettent tous les anthropomorphiques du type "catarrhinien" -c'est ainsi qu'on nomme le singe commun du Vieux Monde, qui se caractérise par... l'absence de queue, de là à penser que ces singes sont "mal élevés" parce qu'ils ne respecteraient pas la file d'attente devant le marchand de bananes...
Continuons. Ces scientifiques sont partis jusqu'en Malaisie pour faire des chatouilles aux singes dans les mains, les pieds, les aisselles et le cou.
La conclusion que ces biologistes experts ont tiré de leur étude est qu'il n'y a aucune preuve que les primates puissent feindre le rire, le manipuler à volonté, comme font les êtres humains comme s'il s'agissait d'un "outil social". "D'après ce que nous connaissons à ce jour, les singes anthropomorphes rient de façon honnête et sincère, car ils sont censés être dépourvus des neurones qui contrôlent les exigences du rire", a déclaré une très vénérable zoologiste.
Par conséquent, on peut affirmer qu'à chaque fois qu'ils rient, les singes montrent un sentiment de joie débridée -un aspect en commun avec les bébés, mais qui tend à disparaître rapidement chez l'homme adulte.

Quelle nouvelle! L'une des grandes infos de cette année sans aucun doute. Quelqu'un en avait-il encore des doutes?

Conclusions
Primo. Mon chat, mon canari et la tortue de ma voisine rient aussi, Vous rendez-vous compte? Que faut-il en déduire?
Deuxio. Il y aura toujours un dégourdi pour affirmer que cela prouve que l'homme vient du singe.
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