Vague de solidarité avec Eric Cantona

Des millions de personnes ont imité Eric Cantona dans son combat contre les banques.

Elles ont toutes effectué un "retrait symbolique" à un distributeur automatique de billet.
Franck L, juriste, de Paris, témoigne avoir "réalisé un retrait de 40 Euros, véritable défi jeté à la face hideuse du système bancaire".
L'Association Française des Banques s'inquiète pour la santé des cadres bancaires et indique "craindre fortement des explosions de rate suite à des crises chroniques d'hilarité aigues".

L'ancien footballeur caractériel recyclé dans la révolution anticapitaliste témoigne, dans un communiqué, de sa "profonde gratitude" envers Christine Lagarde, la ministre de l'économie qui redouble. En effet, l'acte révolutionnaire par lequel Eric Cantona a appelé le 7 décembre tous les clients des banques à qui il reste suffisamment d'argent sur leur compte pour le retirer en billets aurait pu rester quasi confidentiel et se réduire à un énième buzz sans conséquence. L'écho que la ministre redoublante en a donné début décembre a redistribué les cartes : en renvoyant chacun à ses compétences, la ministre de l'économie et des caisses vides qui a oublié qu'elle, sa première compétence n'était pas la communication gouvernementale. Eric Cantona lui a donc fait parvenir une offre très sérieuse d'embauche comme "attachée de presse révolutionnaire".

"Cette femme est vraiment géniale", s'enflamme Eric Cantona, sous le charme, "on ne lui demandait rien, on avait du mal à faire le buzz sur notre révolution, et elle intervient avec un panache de la mort".

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Jérôme Kerviel est taxatif: "Cantona exagère, les pauvres sont le plus souvent à découvert et les riches ont placé leur argent en Suisse... "

Bernie Madoff le confirme: "Cantona est un irresponsable de quantité assez négligeable à coté des banques ! Il faut des gars comme moi pour que cela marche".