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Ingénierie financière

L’ingénierie financière s’applique aux principes comptables pour « améliorer les résultats des entreprises », dit-on.

"À chaque dégringolade la crise s'approfondit..."
Le problème est que certains forcent tellement les comptes qu’il finit par arriver comme dans les œuvres de fiction : toute ressemblance avec la réalité n’est que pure coïncidence. Les actuels gestionnaires des banques françaises – et bien sûr leurs collègues européens – en savent quelque chose. Car en général, on peut affirmer que les entreprises et les entités financières qui appliquent l’ingénierie financière ne vont jamais aussi bien que leurs dirigeants le prétendent.

Il existe trois sortes d’ingénierie financière. La légale d'abord, ensuite celle qui est à la limite de la légalité et enfin celle qui mène le directeur financier directement au gnouf.

Le problème pour ceux qui l’exercent est qu’elle est aussi addictive que la magie où un numéro entraîne un autre, à la recherche du toujours plus difficile. Les agences de notation, ces collaborateurs zélés des entités financières --aujourd'hui devenus leurs bourreaux --, en savent quelque chose.

On peut affirmer qu’il existe cinq types d’objectifs communément acceptés dans l’ingénierie financière. Le premier, est de masquer les pertes. Le second, gonfler les actifs et les résultats (le CA, les ventes). Le troisième est d’occulter que certaines transactions ont été menées à bien au moyen d’un surcoût considérable (les commissions, les dessous-de-table, n’est-ce pas). Le quatrième est de maquiller le passif (la dette). Et le cinquième, occulter que certains ont mis la main à la caisse. Vous me suivez ?

Avec comme résultat qu’on en vient à défier toutes les lois. Y compris celle de la gravité.

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