L'ETA, un grotesque épouvantail

Lorsqu’un président français jure par la République que vous serez arrêté, traduit en justice et sévèrement puni, il y a peu d'endroits sur terre où vous pouvez vous cacher.

"On pourrait se moquer de nous si on ne faisait pas peur" © El Roto

Et si vous ne me croyez pas, allez demander au vieux Illich Ramirez Sanchez, alias Carlos, alias Chacal. Le riche et fortuné vénézuélien menait une vie de maharadjah tout en enlevant et assassinant au nom de la cause palestinienne jusqu'à ce qu'il commette l'erreur d’abattre deux agents des renseignements français. Bien des années plus tard, alors qu'il ne se souvenait sans doute plus de son exploit, les Français l’ont attrapé au collet ... au Soudan! Il purge maintenant à Paris une peine à perpétuité.

Le même sort partageront les membres de cette bande de pistoleros de l'ETA qui l’avant-veille sont partis faire un tour pour voler des voitures à grande échelle, et qui ne pouvaient penser à rien de mieux qu’à cribler de bales un gendarme avec un fusil, parai-t-il, dérobé en 2006.

Au fait, je me suis toujours demandé pourquoi en France – surtout les journalistes – on continue d’étiqueter ces bandits nécromanciens de « séparatistes » et non pas de TERRORISTES – en effet, l’ETA fait partie des Organisations considérées comme telles par le Conseil de l'Union européenne et par le Département d’Etat nord-américain.