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Pardonnez-leur, Seigneur


Les jeunes gens ayant des croyances catholiques sont condamnés à endurer un stigmate qui les présente comme des ultra-conservateurs, des simplistes, des dogmatiques. A cause de leur foi on les affabule avec toutes sortes d’épithètes imaginables. En face, se trouve un secteur de la population qui fait preuve d’indulgence envers le comportement de certains, un comportement qui semble avoir été sculpté dans le marbre de l'intolérance. Il me semble que même Lénine avait fait remarquer que l’idyllique société communiste était vouée à l'échec si elle se contentait de transmettre aux jeunes des discours édulcorés et condescendants. Les idées reçues de certains, surtout en Espagne, les poussent à stigmatiser ces centaines de milliers de jeunes qui se sont rassemblés à Madrid pour rencontrer le Pape.

Fait curieux, quelques dizaines de milliers de madrilènes se manifestent contre le coût économique de la visite de Benoît XVI. Une certaine gauche sociologique s’entête dans la facilité de brûler ses énergies dans des batailles perdues, convoquée par des espèces d’organismes unicellulaires qui se proclament fièrement athées, laïques et même chrétiens de base.
Il est vrai que, comme personne ne sait comment faire face à la crise, surtout en Espagne, le plus commode pour certains, semble de jouer à souffrir une attaque d'épilepsie anticléricale. Il paraît que ça fait chic.

L'Espagne va mal. Très mal

Il est extrêmement facile d'adhérer avec vigueur à la litanie d'épithètes qui sont lancées contre les contrôleurs aériens. On dit d'eux que qu'ils constituent un résidu de l'aristocratie fonctionnariale milliardaire, d'autres pensent qu'ils constituent une sorte de secte dont la perte du contact avec la réalité a éliminé le peu de conscience civique qui pouvait leur rester, que leurs protestations sauvages et corporatistes manquent de la générosité épique si généreusement attribuée aux grèves ouvrières. La liste de leurs torts est longue et de nombreux passagers Espagnols se sont bien rappelés au souvenir de leur "sainte" mère ces derniers temps.

On pourrait aussi comprendre la colère légitime des centaines de milliers de mes citoyens qui ont vu tronqué le plus long pont du monde: en Espagne les 6 et 8 décembre sont des jours fériés; on parle alors d'"aqueduc", une spécialité où, d'ailleurs, le génie, l'inventivité espagnoles au travail sont pionnières et marquent même le pas sur les voisins en ces temps de crise :)

Ok, cela paraît plus ou moins évident. Mais quelque chose cloche dans l'histoire étonnante des excès que nos voisins du sud ont connu ce weekend, même en supposant que les contrôleurs soient les seuls scélérats de l'histoire. Nous sommes pleinement conscients qu'ils ne sont pas de simples contractuelles de parcomètres de zone bleue. Et inversement, non plus des ingénieurs de l'aérospatiale. Ce sont un peu plus de 700 femmes et 1.600 hommes; des techniciens hautement qualifiés, mais élevés et nourris par les mamelles de l'État depuis des décennies. Lorsqu'un pays désespère de l'action de deux mille et quelques civils et doit utiliser l'armée et le code pénal militaire pour les remettre sur le droit chemin, des deux choses l'une: soit la crise économique mais aussi politique et d'autorité, est en train d'induire les Espagnols vers le délire collectif, soit les tours de contrôle du trafic aérien sont devenues une sorte de refuge des cellules dormantes de la droite la plus réac d'Europe qui, en manipulant la situation prétendait nuire le gouvernement avec l'intention de le faire couler, comme suggéré par certains copains socialistes du cordonnier (*) de Madrid.

Décidément, l'Espagne va mal. Très mal.
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(*) 'Zapatero' en Espagnol

Coupe du monde - les Espagnols trichent en jouant avec un joueur à 8 pattes !

Les meilleurs, ceux qui pratiquent le plus beau football, ont gagné… ouais, ils ont joué avec un joueur à 8 pattes (avec 3 cœurs et 9 cerveaux, il fallait s’y attendre… ). Trop facile de dribbler là!

Bien joué l’Espagne.
J’avais des doutes en les voyant jouer en poules mais ils ont vraiment haussé leur niveau de jeu, surtout contre des allemands asphyxiés et des bataves qui n’ont somme toute pas démérité.

Les Espagnols avaient plus souvent la balle, la capacité de traverser les lignes adverses de façon impressionnante, plein d’occasions de but bêtement loupées (mais pas stupidement) bref… y’ avait presque autant de charme que lors d’un match de rugby.

Les hollandais n’ont quand même pas tout perdu. Tenez De Jong par exemple, cette finale lui aura permis d’obtenir sa ceinture noire de karaté…

Les oranje avaient les moyens de jouer autrement. Il est très regrettable qu’ils aient opté pour l’agression à outrance. Le match est devenu intéressant 10 minutes avant la fin du temps réglementaire quand Van Bommel et De Jong sont devenus trop fatigués pour taper aussi fort qu’en début de rencontre. Mais il ne s’agit tout de même pas de recruter des clones mais d’appliquer les mêmes règles. Le tacle par derrière est généralement sévèrement sanctionné mais Van Bommel a échappé au carton rouge malgré son lourd passé.

Quand à De Jong, le simple jaune aurait été justifié s’il s’agissait simplement de jeu dangereux. Mais au moment où il atteint son adversaire au plexus, cela fait déjà un moment que le ballon n’est plus à sa portée. Le coup est donc délibéré et mérite l’expulsion immédiate assortie de plusieurs matchs de suspension. Eh oui, il y a ceux qui tapent le ballon et il y a ceux qui tapent les joueurs [les seconds, on les appelle les “agents des joueurs” ]

On peut aussi parler de Robben et d’un autre oranje qui frappent au but alors que le hors-jeu a été sifflé depuis longtemps. On peut se demander combien de fois faut-il qu’ils le fassent pour être sanctionnés. Puissent Saint Thierry et Saint Jean Mimi faire que l’équipe de France ne nous montre jamais le même “jeu” que celui produit par les Pays-Bas (déjà, leur première mi-temps face au Brésil était proprement scandaleuse) A tout prendre, je préfère la grève.

Je milite, a fortiori depuis le 11 juillet, pour que les cartons jaunes soient décomptés en cas d’égalité en fin de temps, victoire accordée au camp qui en a le moins. On pourrait aussi considérer qu’un certain nombre de cartons équivaut à un but encaissé. Et en cas d’égalité des cartons, victoire au camp qui a commis le moins de fautes. Je suis sûr que ça calmerait certaines équipes, notamment à maillot oranje.

Au final on a un match “pourri” alors que si les oranje avaient joué à 10 voire 9 dès le début, ils auraient été contraints de changer d’attitude. De plus cette tactique a été payante puisque les espagnols n’ont pas pu développer leur jeu, chaque action étant interrompue par une faute. Les oranje ont été à deux doigts de l’emporter sur plusieurs contres. Certaines des équipes qui joueront face à l’Espagne s’en inspireront certainement malheureusement.

Enfin on peut aussi parler du cas de Suárez (Uruguay) qui stoppe volontairement le ballon des deux mains pour sauver son équipe face au Ghana et qui ne prend qu’un match de suspension ce qui fait que tous les joueurs vont être encouragés à faire de même. Toute ressemblance avec l’ “affaire” de la main d’Henry, dont on nous a fait tout un cirque, est évidemment fortuite.

Un peu de technique.
Il y a à mon sens un gros problème d’homogénéité de l’arbitrage. Avec un autre arbitre, les oranje auraient terminé la première mi-temps à neuf sans que l’on soit vraiment surpris. Quand on repense au carton rouge de Gourcuff, on a vraiment l’impression que les règles changent à chaque match!

Lors du but d’Andrés Iniesta à la 116e minute, y avait-t-il un retour de position de hors-jeu? Pour moi, Iniesta revenait de hors-jeu au moment de la première passe (sur laquelle il ne touche pas le ballon), ensuite vient le décalage qui amène le but. Au moment de ce décalage, il n’est plus en position de hors-jeu, puisqu’il est couvert par Van der Wiel et peut donc marquer valablement le but de la victoire. Un joueur se trouve en position de hors-jeu quand lui ou toute partie de son corps (buste, tête, pieds…à l’exception des bras) est plus près de la ligne de but adverse qu’à la fois le ballon et l’avant-dernier adversaire. Rien de plus simple !

Cette position s’apprécie au moment où le partenaire fait la passe et, depuis quelques temps, elle est sanctionnée au moment où le joueur reçoit le ballon alors que précédemment elle était sanctionnée au moment de la passe ce qui est sacrément plus intelligent.

Explication :
En l’espèce Iniesta-le-magnifique est couvert par un joueur néerlandais au moment de la passe de Cesc Fábregas alors que dans les secondes qui précédaient il était effectivement en position de hors-jeu. Il n’y a donc pas de hors-jeu pour Iniesta. Si on avait été au temps où était sanctionné le hors-jeu au moment de la passe, Iniesta aurait été sanctionné pour cela sur la première passe. Vous aurez remarqué que ce n’est pas ce joueur qui bouge sur l’action mais le défenseur néerlandais qui recule et le remet en jeu : l’esprit du jeu a été respecté (et quelque part la morale sportive car à l’heure où ce but a été marqué il y a longtemps que les néerlandais auraient dû jouer à 9)

* * *

Heureusement, il nous reste Paul le Poulpe qui sait, lui, faire des pronostics sérieux. La qualité des pronostics de Paul le Poulpe me fait penser qu’il pourrait avantageusement remplacer certains journalistes sportifs, sur lesquels il a deux avantages : il prévoit juste, et la ferme le reste du temps. Oserais-je ajouter qu’il pourrait même les remplacer avantageusement, d’un point de vue physique, j’entends…. ?
Il est aussi le grand vainqueur de cette coupe. Il mérite de partir à la retraite avec les honneurs. Est-ce que les Espagnols pourraient à l’avenir s’abstenir de mettre des morceaux de poulpe dans la paella? A quelle punition auront droit les restaurateurs qui proposeront du pulpo a la plancha ?

Un grand bravo à Paul le Poulpe et vivent les espagnols, les allemands, les uruguayens et aussi les hollandais.

Hourrah, l'Espagne détient le record du chômage du monde mondial

Champions du monde de basket, champions d'Europe de foot. Il nous restait un trophée retentissant. Le voilà !

Le gouvernement de ZP prévoit que le chômage va ralentir à l'automne: normal, il n'y aura plus personne à licencier. Une bourde de l'INSEE espagnol révèle que le taux de chômage dépasse 20% ·© ABC.es


Quel pays est capable de relever le gant? Même pas la Grèce avec son petit taux de chômage à 11% ou la France avec son misérable 10%. Nous en Espagne, on sait mieux faire: Et 4.600.000 personnes au chôme dû ! C'est-à-dire, 20,05%. Qui dit mieux?

Le record est d'une importance telle que le gouvernement de Zapatero envisage sérieusement de placer en bourse des titres de l'INEM (l'ANPE espagnole): «Nos actions sont en train de crever le plafond, les amis! On va nous les arracher des mains, vous verrez !", aurait-il déclaré. :-(

Alerte: des pompiers dans un supermarché

Mode d'emploi pour confondre touristes et terroristes...

Ils ont eu de la chance de n'être pas mis en garde à vue...
avec la Police nationale, il en faut moins que ça.
Les images de vidéosurveillance diffusées, vendredi 19 mars, par les polices française et espagnole, et supposées montrer cinq terroristes etarras recherchés pour le meurtre d'un policier, mardi soir en Seine-et-Marne, montrent en fait un groupe d'innocents pompiers catalans en vacances. Et ce qui est proprement scandaleux c'est qu'ils faisaient leurs courses dans un supermarché!

En France, électoralement, on peut penser que le ridicule tue. Mais que l'on puisse encore voir en clair cette vidéo sur toutes les télés, et que ces braves gens aient dû passer 5 heures en garde à vue, c'est... propre de ce gouvernement de bons à rien.

Rembobinons. Un policier à la retraite avait aperçu le groupe, qui lui semblait suspect, dans les allées d'un supermarché, et a alerté les services concernés. Nous voilà revenant vers les âpres parfums de la délation. A quand le retour de la raison avant que la déraison s'empare de l'appareil politique et policier... ?

Question : S'il n'y avait pas une élection en cours avec le parti au pouvoir en perte de vitesse qui a ressorti la grosse ficelle du sécuritaire, y aurait-il eu cette diffusion au grand public ? Il ne fait pas bon de se trouver dans les pattes du pouvoir en France ces temps-ci. Les régionales rendent nerveux les responsables politiques, qui voient des meurtres et d'assassins de policiers partout. Se disant "quelle aubaine ".

La police émotionnelle submerge la police scientifique.
Récapitulons: délit de sale gueule, ils ne parlent pas français mais une sorte de charabia, bande organisée et attroupement devant une "vidéoptrotectrice". Et tous les flicaillons de courir dénoncer à la vindicte publique de dangereux... touristes. Terrible et terrifiant pouvoir que celui d'une police sans contrôle: Souvenez-vous de ce malheureux brésilien abattu à Londres par des policiers. L'homme s'est fait dégommer parce qu'il ressemblait à un terroriste filmé par une caméra vidéo du tube de Londres. Qu'est-ce qui se serait passé si ces pompiers n'avaient pas été prévenus par leurs proches et tombent nez à nez avec des policiers ou des gendarmes et que ces pompiers fassent un mauvais geste! PAN! Combien de morts? Encore une saleté due à la vidéosurveillance. Rassurez-vous braves dénonciateurs, les policiers ont été blanchis et absous.

Le pape de la cuisine moléculaire rend son tablier

...et rend un grand service à la santé publique

A ce qu'on dit, le chef catalan Ferran Adrià aurait réinventé l'art de la cuisine en y alliant nouvelles technologies et nouvelles textures, grâce à l'usage d'additifs ou d'azote liquide. En voici quelques unes de ses spécialités:

- le caviar d'huile d'olive au jus d'anchois -- hummm,
- la nougatine aux algues -- mais si, mais si

ou encore...
- les moules sphériques au bacon...

Tout cela a de quoi surprendre, c'est d'ailleurs cela qui plaît aux gastronomes et aux critiques qui l'encensent.

Le très sélect magazine culinaire britannique Restaurant consacre El Bulli "meilleur restaurant au monde" en 2002, 2006, 2007 et 2008. Le chef obtient également trois étoiles au Michelin, de quoi attirer les riches touristes de la bonne chère.
Mais le cuisinier catalan sait faire patienter les convives. Il affine pendant 6 mois dans un atelier de Barcelone les recettes qu'il servira le reste de l'année. El Bulli n'est ouvert que la moitié de l'année à seulement 8.000 invités, sélectionnés parmi 2 millions de leveurs de fourchette. Les mauvaises langues affirment qu'il faut joindre une lettre de motivation à sa demande pour avoir l'honneur de débourser 200 euros afin de déguster une série d'une vingtaine de plats -- non, mais je vous jure..

Le chef fait une pause
Le cuisinier vient d'annoncer qu'il s'accorde une pause de 2 ans.

"On ne servira pas de repas à El Bulli en 2012 et 2013. (...) J'ai besoin de temps pour décider comment sera l'année 2014. Nous voulons marquer cette année 2014 et je sais que quand je reviendrai, ce ne sera pas pareil. (...) C'est comme si on demandait à Galliano (1) d'aller à l'usine"

Dans le vidéo ci bas (en espagnol) on le voit visiblement épuisé par les 15 heures quotidiennes de travail:


Le "meilleur restau du monde" ne fait pourtant pas l'unanimité
Le meilleur chef au monde ne se sentirait-il pas plutôt menacé ? Des critiques se sont élevées ces dernières années contre le pape de la cuisine d'avant-garde. Son collègue catalan, Santi Santamaria -- dont je vous recommande les pommes de terre du pauvre --, lui a récemment reproché de "remplir les assiettes de gélifiants et d'émulsifiants de laboratoire" présentant un "problème pour la santé publique". Ferran Adria réfute pourtant que sa décision ait une quelconque relation avec ces attaques :
"On nous critique en permanence. Et on critiquera aussi cette décision de ne pas ouvrir pendant deux ans."

En attendant le chef britannique du The Fat Duck, Heston Blumenthal -- passé lui aussi maître dans l'art de l'expérimentation culinaire -- se dit prêt à prendre la relève.

Personnellement je trouve scandaleux de payer rien de moins que 200 Euros pour un ... simple menu de cuisine moléculaire où trois haricots se battent en duel contre autant de pois chiches !
Une paëlla d'une paillote à Tarragone (ou de chez moi à Paris, si vous préférez :) ) vaut mieux que toutes les excentricités snobinardes de Ferran Adrià. J'en suis sûr. (Je le sais parce que comme beaucoup à Barcelone j'ai eu à subir les séquelles de certains de ses élèves.)

Et puis si le chef d' El Bulli est considéré par certains le meilleur cuisinier au monde, alors autant manger des bonbons haribo en buvant du coca. C'est aussi de la cuisine moléculaire.

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(1) Ne me demandez pas qui est le nommé Galliano, je l'ignore

Basket: l'Espagne titrée à l'Euro, la France cinquième

Les Espagnols, bourreaux des Français en quarts de finale, n'ont fait qu'une bouchée des Serbes sur le parquet de Katowice pour ajouter la couronne continentale à leur titre mondial.
20/09/2009


Un championnat qui conclut de la meilleure façon possible mais qui avait commencé de la pire des manières pour les Espagnols, puisqu'ils on frôlé l'élimination dès la deuxième journée contre le Royaume-Uni.

Pau Gasol, son capitaine, et la sélection espagnole de basket ont mis la Serbie à genoux (85-63) et l'Europe à ses pieds dans une finale de rêve.

Le couple présidentiel en ballade en Espagne aux frais de la princessse des Asturies

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Je fais suite au commentaire de Charlie-de-la-choloaterie que je trouve franchement marrant

"Hier Carla Bruni, accompagnée d'un monsieur plutôt petit est arrivée en visite officielle en Espagne. Le petit monsieur est arrivé (en retard) à vélo à la réception officielle et il avait l'air d'un camembert illégitime. Alors que Carla arrivait à l'heure svp, mais en carrosse. Au fait, quelqu'un a vu où est passé le Président de la République Française, Nicolas Sarkozy ?"

En voici la continuation...
A Madrid, les visiteurs illustres ont été reçus avec tous les honneurs: bande de musique, escortés par quelques messieurs d'uniforme avec l'air grave (d'ailleurs très bien assortis aux rideaux du hall d'entrée) et sans avoir à faire la queue pour recupérer les bagages, car c'est ainsi que se déplacent habituellement dans le monde les visiteurs illustres.
Plus tard ils se sont présentés au palais royal de la Zarzuela où ils ont de nouveau été invités, cette fois par la famille royale qui de plus, dans un nouvel élan de bonhomie potache bourbonne, leur a fait à manger. Peu après, la Bruni et son mari, sont allés prendre un café avec Rajoy l'opositeur –mais au moment où j'écris ceci on ne sait pas encore qui a payé la note– avant de se déplacer vers le Musée du Prado. Là le couple présidentiel s'est bien marré et a parcouru des dizaines de salles au pas de charge à la recherche d'un lavabo dans lequel se débarrasser du soufflé, peut-être trop audacieux, du menu de la Zarzuela. Tout de suite après, ils se sont réunis avec l'ambassadeur français et autres compatriotes pour commenter les derniers résultats de la ligue gauloise de football, avant de recommencer à dîner (toujours à l'oeil) chez les Rois.
Toutes ces visites ont quelque peu fâché Nicolas puisqu'il craint que l'on ne prête davantage attention à sa femme qu'à lui.
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