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| George Clooney a déjà déclaré qu'il ne monterait dans l'une de ces « machines infernales » que pieds et poings liés et anesthésié. Ce qui a ravi bon nombre d’usagères, qui aimeraient bien le retrouver dans cet accoutrement |
« S’embarquer dedans serait suicidaire ... mais ne vous inquiétez pas, les prix vont être à la hauteur des garanties de succès. »
La compagnie de vols low cost Ryanair vient de révéler son intention de fabriquer des avions dont le fuselage est entièrement fait de coupelles en aluminium écrasées. Cette tendance enthousiaste pour le recyclage est née pas tant d’un prétendu esprit écologique qui revendiquerait une quelconque récupération des ordures que du chagrin des consommateurs : il n'est pas concevable que le prix d'une capsule brillante payée au prix du plutonium soit gaspillé dans un café uniquement ; elle devrait avoir une deuxième opportunité. La mode donc, combine la sophistication du nespressiste avec une sorte de pingrerie manquée. Snobisme et mesquinerie. C'était une question de temps qu'une compagnie aérienne – quintessence de ces deux concepts – prenne en marche le train grippe-sou des nouvelles technologies.
Les premiers essais en vol du 747-Lungo sur le comté de Tipperary, en Irlande, ont carrément se(r)vi à disperser des milliers de mannequins de crash-test mutilés et des fausses valises en mousse de polystyrène dans plusieurs villages des environs, alors que bon nombre de ces appareils a fini sa course dans les buissons et les potagers du voisinage. Il est vrai que l'utilisation, comme carburant, de différents types de grands crus en Tetra Pak, a bien aidé.
Le président de Ryanair a cependant insisté sur le fait que les avions de Nespresso seront prêts pour les fêtes de Noël toutes proches. « Même si s’embarquer dedans serait suicidaire, on ne manquera pas de clients si nous leur proposons des tarifs compétitifs. »
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