Rien n'est plus pareil depuis que le télévangéliste Billy Graham avait arpenté l’étendue du ciel réservée aux âmes qui passent le crible de Pierre. Le bonimenteur étatsunien a estimé le terrain céleste disponible en 1 500 miles carrés. On devra donc attendre le jour du jugement dernier pour vérifier l’exactitude des paramètres du paradis. Beaucoup plus précis et fiable semble le métrage urbanistique réalisé ici sur terre par le maître d'Apple, Steve Jobs. Bien que physiquement affaibli à cause de la maladie, Jobs garde son instinct commercial en quartier croissant. Il vient d'annoncer qu’en 2015 un nouveau siège social verra le jour à Cupertino. Le pétard architectural prendra la forme d’une soucoupe volante, occupera 60 hectares et abritera les quelques 12 000 employés de l'entreprise en Californie.
Si nous pouvions convaincre le magicien de la pomme croquée, il pourrait suggérer à la Chine de déménager en Europe les dizaines de milliers de gens sous-traités qui assemblent l’iPhone, l’iPad et tout ce qui leur tombe sous la dent! Le Vieux Continent a les moyens de leur offrir des millions de pieds carrés de friches industrielles pour s’y installer. C'est cela la vie moderne. Éphémère. Changeante. Tant et si bien que ni l'ancienne génération des Mac, qui a frôlé l'extinction de près, ni la jeune lignée des Google auraient pu rêver il y a quatre jours qu’elles seraient sur le point de battre Nokia dans la téléphonie mobile. Mais du jour au lendemain, la concurrence semble les raser de la carte. Les actions de Nokia ont chuté d'environ 40% depuis le début de l'année, sa part de marché plonge en piqué et grâce aux Coréens, aux Taïwanais et aux Étatsuniens, les nordiques constatent que les marchés les traitent comme des moins que rien (ou peu s’en faut).
Friches industrielles
Publié par
José
on
samedi 18 juin 2011
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