L’euphémisme peut être défini comme
«l’utilisation d’une expression
adoucie pour évoquer quelque chose de désagréable, triste et dur ». D’autres
y verront une formule délicate pour exprimer des idées ou des mots afin de les déguiser
parce qu’inappropriés
ou trop francs.
Cependant, il y a des litotes qui affectent trompeusement
les gens et qui se répètent sans cesse tous les jours. Ainsi va-t-il
lorsqu’on parle de guerre humanitaire pour dire en fait guerre économique ou géostratégique; dommages collatéraux, au lieu de mort de
civils ou pillage de richesses; zone d'exclusion
aérienne plutôt que pilonnage des positions de l'ennemi pour
favoriser l'avance des alliés;
tribunaux pénaux
internationaux de
préférence à procès des dirigeants
des petits pays,
généralement
Africains;
marchés pour capitalisme financier spéculatif;
mondialisation au
lieu de libre soutirage
planétaire des capitaux; sauvetage de pays dans le pétrin
plutôt que sauvetage de leurs
banques
nationales et des banques créancières; agences de notation de risque au
lieu de pyromanes financiers et spéculatifs. Tout comme désigner le News Corp de Rupert
Murdoch comme « groupe de presse » (pourrie) plutôt que bande de
pirates cancérigènes. Remarquez, c’est bien, ce qui leur arrive. La planète
en sera soulagée… des millions d'exemplaires chaque jour (qui ne peuvent même
pas servir de papier c...) et qui ne seront plus édités, vont donc alléger le
bilan carbone et soulager les forêts. Appelons un chat un chat.
Appelons les choses par
leur nom
De nos jours, le politiquement correct outrancier impose des circonvolutions langagières parfois difficiles à comprendre. On a de plus en plus de mal à appeler un chat un chat.
De nos jours, le politiquement correct outrancier impose des circonvolutions langagières parfois difficiles à comprendre. On a de plus en plus de mal à appeler un chat un chat.
Et, dans le cas de cette dernière expression, ce serait pourtant nécessaire, voire indispensable, car, bien qu'on
l'ait maintenant oublié, cette expression a son origine en-dessous de la
ceinture, ce qui est profondément choquant, n'est-ce pas ?
Si on appelait les choses par leur nom, nous pourrions probablement mieux comprendre ce qui se passe autour de nous.
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