"Les meurtres illégaux, les corrections, les abus raciaux et le recours excessif à la force de la part des agents sont interdits par la loi internationale. Mais en France ils font rarement l’objet d’enquêtes efficaces et leurs responsables ne sont pas conduits devant la justice". Ce sont les conclusions étalées dans un rapport présenté ce jeudi par Amnesty International (AI). Cette situation a eu pour résultat une "impunité de fait inacceptable", selon les propos tenus ce matin par le directeur du programme pour l'Europe et l'Asie centrale de AI, David Diaz-Jogeix.
Dans son étude, AI assure qu'il existe une tendance grandissante à ce que les vic

Selon l'information à laquelle a pu accéder AI - et que l'organisation qualifie "d'incomplète" puisque les autorités françaises n’ont pas voulu lui faciliter davantage d’informations-, des 663 plaintes reçues en 2006 concernant des abus policiers, seulement 16 ont fini par le licenciement des auteurs. En 2005, des 639 plaintes reçues pour les mêmes accusations, 8 seulement ont conduit à la destitution du policier.
L’ONG critique que "beaucoup de plaintes sur le comportement des policiers sont rejetées par le parquet sans qu’elles soient arrivées devant le bureau du juge". Elle insiste aussi que, pour que le citoyen français récupère la confiance dans les forces de l'ordre il est nécessaire que les autorités finissent avec cette impunité..
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