
- J'ai eu les chaussures - avez-vous pris sa ceinture?
Après les attentats du 11-S les psychopathes de la sécurité nous ont convaincu de la nécessité de transformer l'accès aux salles d'embarquement en une course d'obstacles où nous devions être traités comme des bagnards. Les sirops, les collyres pour les yeux, le parfum ou le dentifrice sont alors devenus des d'explosifs en puissance. Et si un perturbé en uniforme nous l'exigeait, on devait vider nos poches, enlever nos chaussures en passant le sas pieds nus, ôter la ceinture, s'arracher la prothèse, se déshabiller ou marcher sur les mains si besoin. On a eu à supporter toutes sortes d'humiliations injustifiées dans l'intérêt de la sécurité.
Et voici que maintenant un gosse est capable de tromper les contrôles pour prêcher sa foi épée en main. La ruse audacieuse semble avoir eu raison du déploiement policier de la même manière qu'un malheureux insurgé taliban combat un soldat américain (qui coûte un million de dollars par an au contribuable américain) ou européen (plus de 500.000 euros par an).
Si cette paranoïa continue, nous finirons tous par monter dans les avions avec des combinaisons oranges, des menottes aux mains et des boulets aux pieds.
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