La plupart des puissances occidentales demeurent muettes de stupéfaction face à cet événement aussi curieux qu’insoupçonné.
Quant aux événements qui ensanglantent la Libye, les massacres d'opposants à Benghazi et la révolte qui gagne déjà la capitale Tripoli, bin… les paris des dirigeants du monde libre vont bon train: 1 contre 20 que le colonel dément a déjà fui, 3/50 qu’il a investi dans une pirogue qu’il cache sous la tente, 50/50 qu’il s’agit d’un travelo capable d’appuyer sur le bouton.
Les Occidentaux se trouvent en effet dans une situation très embarrassante puisque l'agitation révolutionnaire libyenne est en train de faire s'envoler les cours du pétrole. En effet, la Libye produit près de 5% du brut mondial :
"J'enjoins donc avec fermeté Monsieur Kadhafi a abandonner le pouvoir aussi vite que possible ou, à tout le moins, à réprimer cette révolte populaire une bonne fois pour toutes afin de faire un exemple pour tous les peuples des pays membres de l'OPEP", a signalé le secrétaire d’Etat monégasque aux anciens combattants.
L'ambassadeur en Tunisie et bientôt en Libye, Boris Boillon, indiquait qu'il fallait "se montrer un peu plus compréhensif envers le non-chef du non-Etat libyen que l'on ne peut se contenter de juger avec nos critères occidentaux".
Aux dernières nouvelles l'aviation militaire aurait commencé à tirer sur la foule à Tripoli, geste d'ouverture que les marchés pétroliers accueillent avec "intérêt". Mais comme le colonel n'a pas d'internet sous la tente il dit qu'il ne sait rien de rien: "Je vous jure, tout est calme ici, m... on a oublié de me prévenir qu'y avait une beuverie dans les parages!"
Le colonel change sa khaïma pour un bateau mouche privé de la compagnie Marinades et Alluvions Multifluviaux (MAM) en échange d'un durcissement des lois anti-immigration françaises. Pour assurer son exil doré à venir dans la Villa Certosa de luxure et débauche de Burlosconi (copain mais rival de notre Sarko vénéré), le Colonel Kadhafi a donc décidé d'augmenter la pression sur la population bédouine: mitraillages de foules, bombardements de l'aéroport libyen à Benghazi par les jets privés de la Cie MAM. Le présidentissime Nicolas Sarkozy devrait dépêcher sous peu Carlita, première dame du monde devant Michèle Obama cette loser, pour tenter une dernière fois de convaincre ces futurs immigrés clandestins libyens en panne à la frontière tunisienne, de rebrousser chemin. "Sinon... il faudra sévir", prévient le présidentissime Nicolas Sarkozy du G20.
Dernière minute · Dernière minute · Dernière minute · Dernière minute · Dernière minute ·Der
Ceci est le dernier bulletin de notre correspondant sous la tente, même si les journalistes sont interdits au palais et que le robinet de l'internet a été coupé dans la Jamahiriya arabe libyenne, un mouvement tactique très à la mode ces derniers temps
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