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Panique à l'Elysée: que faire du stock de sombreros mexicains ?

Voilà que le Mexique se retire de l'organisation de l'année éponyme en France. 

Il s'agit là d'une réponse ferme du gouvernement de Mexico après l'annonce par le présidentissime Sarkozy que cette grande manifestation serait dédiée à Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison au Mexique et qui clame son innocence. "Une affaire d'État" a déclaré ce matin sur France Info le ministre de l'inculture, Frédéric Mitterrand, qui regrette notamment que son ministère se retrouve maintenant sur les bras avec un stock de près de 100.000 sombreros et presque autant de mignonnettes de tequila et de mescal qui avaient été achetés en prévision de l'événement.

S'il n'a pas encore fait de déclaration officielle, le cardinal Guaino n'ayant pas terminé de l'écrire, le présidentissime Sarkozy s'est emporté en coulisses : "Mais qu'est-ce que c'est qu'ils me font ces Mexicains qu'ils veulent me gâcher mon année du Mexique que j'ai et ma posture internationale qu'elle impressionne même mon collaborateur américain !" aurait vociféré NS avant d'abandonner son régime et de se jeter en signe de protestation sur les nachos (chips de maïs) et salsas qu'il avait fait acheter par les cuisines de l'Élysée en prévision de la visite de Felipe Calderón, le présidentissime aztèque. Cela avant de chopiner, pour faire bonne mesure, la vieille réserve de bières Corona oubliées par son prédécesseur qui, au moment de son départ en 2007, manifestait déjà les premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer.

Appelé en urgence au Château, Michel Mercier, ministre de la justice improvisée, s'est fendu dans la foulée d'un communiqué virulent. Pas si angélique, le Garde des Sots y déclare notamment que "les responsables de cette erreur judiciaire seront trouvés et sanctionnés". En effet, une étude approfondie menée par le cardinal Guéant sur les textes législatifs et constitutionnels mexicains a abouti à une étonnante conclusion : la justice française, en vertu de réparations dues par le Mexique à la France suite à l'expédition malheureuse de Napoléon III en 1862-1863, aurait la prééminence sur la justice mexicaine à la condition de s'acquitter d'un pot-de-vin raisonnable. Notre ministre marquise des anges aurait donc décidé de proposer à son homologue mexicain un marché équitable : le Mexique s'engagerait à transférer Florence Cassez en France en échange de quoi il recevrait Tony Meilhon accompagné des responsables des services pénitentiaires n'ayant pas assuré correctement son suivi et, bien entendu, les réserves de sombreros du ministère de l'inculture.

Les autorités mexicaines ont maintenant un marché honorable en main. La balle est dans leur camp.

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