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Obama renonce au bouclier antimissile, le joujou préféré de Bush

Le coquin tente, avec cette mesure, d'embobeliner la Russie
18/09/2009
Changement du feu de dieu de la politique étrangère américaine: hier Barack Obama a renoncé au bouclier antimissile prévu par l'administration Bush ('administration' est une façon de parler). Comme tout le monde sait, le bouclier consistait dans le déploiement d'un chapelet d'intercepteurs de missiles en Europe orientale, visant à lutter contre le scénario de lancement de missiles balistiques par une puissance adverse (lire l'Iran). La Russie a vu cela comme une menace et un affront à sa dignité nationale. Obama a donc choisi de substituer le bouclier par un bol. Autrement dit, il va remplacer les missiles gros comme des patates guidés par satellite par des missilettes SM-3 équipées d'un guide Michelin. Également tout au long des frontières de la Pologne et de la République Tchèque vont être distribués de nombreuses catapultes, des lance-pierres et un certain nombre de dispositifs intercepteurs plus petits, beaucoup moins chers pour les crises, et peu susceptibles de heurter les Russes.

«Une autre option» -nous explique le spécialiste de la stratégie, des liqueurs et des spiritueux du Résident de la République- «serait de cloner Hugo Lloris ou Rudy Riou, et de déployer leurs clones partout en Europe dans l'espoir que, s'ils n'arrivaient pas à bloquer les missiles, au moins il pourraient les dégager du poing. C'est une procédure difficile à mettre en œuvre, tant le coût serait élevé, parce que dernièrement l'OL comme l'OM ratent la plupart de leurs tirs directs» -conclut notre spécialiste avant de s'effondrer.

Le Pentagone a assuré que ce type de défense (celle des missilettes, pas celle de Lloris ou de Riou) va doter les États-Unis et ses alliés d'une meilleure défense, essentiellement parce que, du moins aujourd'hui, les missiles iraniens n'atteignent même pas la banlieue de Téhéran. Disons que leurs missiles de longue portée sont moins avancés qu'on le croyait. Et les pentagoniens du Pentagone de conclure : «Cet Ahmadinejad parle beaucoup pour ne rien dire.»

C'est précisément grace à ce tour de passe-passe du bouclier qu'Obama cherche à obtenir l'appui de Medvedev et de Poutine pour ses petits problèmes avec l'Iran et l'Afghanistan. Nous verrons s'il s'en tire bien.

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Cela vaut très, très cher effectivement, et les États-Unis ne peuvent plus suivre le rythme. La Russie est aussi à moitié ruinee, donc tous contents. Eh bien, pas tous, car les grandes entreprises dont le coeur du business n'est autre que de fournir des machins de guerre, sont enragees. Cela ne m'etonnerais pas qu'elles offrent bientot leurs services à l'Iran et ainsi donc, d'une pierre deux coups: d'une part elles gagnent plein de sous avec les ayatollah et de l'autre ils forcent les USA à utiliser leurs services pour combattre les iraniens. Dieu que je suis malveillante
Carla

Anonyme a dit…

Il vaut mieux un mauvais accord qu'un bon procès. Pourquoi s'empêtrer avec des bombes , surtout vu le prix des bombes; sans compter le nombre d'heures que la femme de ménage va devoir réaliser aprés pour nettoyer tout quand une bombe tombe dans votre maison.
Charlie

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